Qui sommes-nous ?

Iran justice est une association de 1901 constituée en réaction au décès de la jeune kurde iranienne Jina Mahsa Amini en septembre 2022 entre les mains de la police des mœurs iraniennes, pour un voile mal porté. Elle regroupe des avocats, des juristes et des militants des droits humains qui résident à Paris.

Nos objectifs

L’action d’Iran Justice vise à utiliser tous les moyens juridiques à disposition, aussi bien en droit international qu’en droit français, pour :

Rétablir la vérité et dévoiler les crimes d’Etat et les violations graves des droits humains imputables aux autorités iraniennes ;

Mettre fin à l’impunité des auteurs en les traduisant, un jour, en justice, qu’il s’agisse de la justice française, internationale ou iranienne ;

Obtenir justice et réparation pour les parties civiles ou, le cas échéant, pour leurs familles.

Notre vision engagée et vivante du droit en faveur du progrès social

Iran Justice promeut une vision engagée et vivante du droit qui est pensé comme un outil pour accompagner la mobilisation des Iranien.nes dans leur lutte pour l’instauration d’une société démocratique, laïque et respectueuse des libertés politiques, individuelles et des droits sociaux.

Face aux crimes d’Etat, Iran Justice conçoit le droit comme une arme pacifique et démocratique pour défendre concrètement les Iranien·nes victimes de violations graves de leurs droits et libertés fondamentales (atteintes à la vie, violation de la liberté d’expression, d’opinion, de culte, de réunion, disparitions et aveux forcés, arrestations arbitraires, violences sexuelles etc).

Par sa démarche judiciaire, Iran Justice défend son attachement à une justice sécularisée, démocratique, indépendante et équitable, adossée à un Etat de droit laïc qui garantit les droits de la défense.

Iran Justice s’oppose ainsi à l’idée de justice rendue par des tribunaux ecclésiastiques ou politiques sur la base d’un système théocratique.

Nos modes d’action

Iran Justice utilise tous les leviers d’action mobilisables au soutien du contentieux stratégique :

Inventaire des exactions et collecte de preuves pour qualification des violations des droits humains en Iran.

Saisines des juridictions françaises ou internationales et des organes quasi-juridictionnels pour faire sanctionner les violations aux droits humains commis en Iran ou à l’encontre de ressortissants iraniens.

Plaidoyers auprès des institutions internationales et européennes pour la création d’un Tribunal spécial et pour l’assouplissement de la compétence universelle des juridictions.

  • Chirinne Ardakani

    Chirinne Ardakani est avocate au barreau du Val d’Oise et fondatrice d’Iran Justice. Attachée au respect des libertés publiques et des droits de défense, elle exerce en droit des étrangers et en droit pénal. Ses engagements en faveur du droit des femmes et des réfugiés l’amènent à intervenir au sein de l'association sur les sujets liés à la répression des dissidents politiques et des objecteurs de conscience, l’accompagnement des militants des droits humains exilés et la justice internationale.

  • Mona Armande

    Mona Armande, diplômée en droit international et en droit pénal, est Secrétaire générale et responsable de la collecte de preuves au sein d'Iran Justice.

  • Frédéric Nasrinfar

    Frédéric Nasrinfar est avocat au Barreau de Paris. Son attachement aux libertés fondamentales et à la défense des droits humains l’a amené à exercer depuis plusieurs années en droit pénal, notamment aux côtés des victimes d’infractions. Au sein d'Iran Justice, il participe activement à l'élaboration des saisines pénales et il est par ailleurs trésorier de l'association.

  • Alice Mikowski

    Diplômée en droit international, droits humains et communication politique et institutionnelle, Alice Mikowski est en charge du plaidoyer et de la communication d'Iran Justice.